Adamou Abdon, maire de Garoua-Boulaï
Avec la crise sociopolitique en RCA depuis 2013, Garoua Boulaï connaît des problèmes sérieux dans l’éducation de base. La tranche d’âge scolaire du primaire a été multiplié presque par trois. Cela a conduit à une situation de carence en bâtiments scolaires, en table-bancs et en enseignants. Avec la population de réfugiés qui sont pour la plupart des jeunes et des enfants, on s’est retrouvé dans une situation où les effectifs ont été presque triplés dans les écoles publiques primaires. Heureusement, l’Unicef, le HCR et l’État ne font que multiplier les bâtiments pour les écoles publiques. En ce moment, on retrouve à la SIL et au CP des effectifs de 200 à 250 élèves par classe. Malgré l’intervention de ces instances, le problème des enseignants en zone rurale persiste.